Happy City – Test du jeu de gestion urbaine chez Cocktail games

Packaging de Happy City

Attention, la boîte donne envie d’acheter le jeu ! À présent que vous êtes prévenus, parlons-en ! C’est une boîte rectangulaire, petite, avec sur la face avant une très belle illustration qui donne le sourire ! On retrouve une ville, avec une boulangerie en forme de croissant, une fontaine d’eau qui ressemble au logo de Mac Donald ou encore, une salle d’amusement, qui ressemble à un billard ! Pas de doutes, Happy City est une ville utopique dans laquelle on aimerait vivre.

Sur cette boîte, nous avons le nom des auteurs, le titre du jeu et le fait qu’il s’agit d’un jeu pour 10 ans et plus, jouable de 2 à 5 joueurs et qu’une partie nécessite environ 30 minutes. Au niveau des tranches, on retrouve la même chose avec une continuation de l’illustration de la face avant. Et à l’arrière, nous avons une explication du jeu, avec quelques images qui l’illustre et la liste du matériel contenant dans la boîte.

La découverte quand on ouvre la boîte

À l’ouverture de la boîte, c’est plutôt classe ! La boîte est également illustrée à l’intérieur. La première chose que l’on découvre, c’est un flyer « Cocktail Games », puis en dessous, la première planche de jetons.

Le contenu de la boîte

Petite boîte, petit contenu, cela va de soi ! En effet, dans la boîte du jeu, nous pouvons trouver un petit livret des règles du jeu, ainsi que 30 jetons qui représentent la monnaie du jeu puis 140 cartes, dont des habitations, des cartes « Happy Market » et des bâtiments à construire.

Aspect du jeu Happy City

C’est le point fort du titre ! Il est vrai qu’un jeu aussi coloré, avec des illustrations « kawaï » donne envie de le découvrir ! Vous allez voir qu’il y a un bon nombre de cartes à disposition et quelques jetons pour l’argent. Faisons un tour d’horizon de ce que nous avons dans cette boîte.

Le plateau principal

C’est simple, il n’y en a pas ! En effet, ici, c’est votre table de jeu qui représente le plateau. Alors, oui, il existe un tapis Playmat, plutôt sympa que l’on peut acheter à côté, mais qui coûte tout de même plus cher que le jeu, mais en dehors de cela, la zone de jeu se dessine au moment de la mise en place.

Les jetons

Premier élément que je vais évoquer, il s’agit des jetons qui représentent la monnaie du jeu ! Ce sont des jetons épais, résistant, de qualité, ça fait toujours plaisir ! Nous avons 20 jetons jaunes, d’une valeur de 1 et 10 jetons orange, d’une valeur de 5.

Les cartes

Concernant les cartes, nous avons en tout 140 cartes dans la boîte ! Il y a une carte « Prem’s », 66 cartes « Bâtiments » avec 3 dos différents, 5 cartes « Happy Market », 12 cartes « Habitations » et 56 cartes « Bâtiments spéciaux ». La carte « Prem’s » permet simplement de matérialiser la personne qui sera désignée comme premier joueur. Les cartes « Bâtiments », sont les bâtiments que l’on va pouvoir acheter et construire comme le « Parc d’attraction », le « Laboratoire », le « Musée », le « Palace » ou encore la « Maison hantée ».

Pour les cartes « Happy Market », recto-verso, ce sont les cartes que l’on reçoit en début de partie, notre premier bâtiment ! Les cartes « Habitations » comportent des « Maisons », des « Immeubles » ou encre des « Résidences de luxe ». Et pour finir, les bâtiments spéciaux, comme le « Jardin japonais », les « Studios de cinéma », le « Temple Inca » ou encore le « Restaurant de burgers ».

Certaines cartes sont des bâtiments spéciaux pour le mode « Familial » et les autres, pour le mode « Expert ». On les repère par rapport à leur couleur, rose pour le mode familial, rouge pour le mode expert.

Un petit mot sur Happy City

Happy City est à la base, une réédition d’un jeu japonais sorti en 2018 ! Mais saviez-vous que le titre a été nominé pour l’As d’Or 2022 dans la catégorie du jeu de l’année ? Malheureusement ou heureusement, suivant les cas, c’est 7 Wonders Architects qui a raflé la mise. Et pour finir, suite à la guerre en Ukraine, une carte « Porte Dorée de Kiev » promotionnel a vu le jour, avec l’ensemble des fonds reversé ) la Croix-Rouge.

Les autres éléments

Pour terminer, au niveau de ce qu’il reste dans la boîte, nous avons un livret de règles du jeu, tout petit, contenant à peine quelques pages. En-dehors de cela, rien de plus à se mettre sous la dent.

Les matériaux utilisés dans Happy City

Pour le coup, nous sommes satisfaits de la qualité des matériaux utilisés ! Déjà, la boîte du jeu, malgré sa taille, est résistante. Concernant les cartes, elles sont assez épaisses, d’ailleurs, un peu trop pour les mettre dans des sleeves Mayday à la bonne taille. Et les jetons de pièces de monnaie sont vraiment tops, épais et résistants, un peu comme ceux du jeu It’s a Wonderful World !

Utilisation du jeu de société Happy City

Autant vous le dire, Happy City est un jeu très simple à comprendre ! Vous allez voir que les règles s’assimilent en quelques minutes, sans éléments compliqués ou obscures, c’est clairement un jeu familial !

Les règles du jeu

Attention, on vous prévient, les règles du jeu sont rachitiques ! Peut-être un peu trop d’ailleurs, mais sur ce point, on vous en reparlera un peu plus bas lors de nos avis respectifs sur ce titre ! Faisons le tour des règles du jeu Happy City !

La mise en place

Pour commencer, il faudra appliquer la mise en place ! Rapide, celle-ci vous demandera quelques minutes pour tout mettre en place. Tout d’abord, on désigne un premier joueur, le plus joyeux selon le livret et on lui donne la carte « Prems » pour indiquer qu’il sera le premier joueur à jouer. Ensuite, on forme la réserve avec les pièces de monnaie puis on forme une zone centrale.

Dans cette zone, on créer trois pioches de cartes « bâtiments », chacune avec les cartes qui vont bien ! En somme, vous avez trois dos de cartes différents, avec des coûts différents, il faudra donc séparer les cartes pour réaliser trois pioches, puis mélanger les pioches séparément. À côté des trois pioches, on place les cartes « Habitations » en 3 paquets identiques et dans chaque paquet, on garde autant de cartes de chaque pile que de joueurs, moins une. En somme, à deux joueurs, il y aura un seul bâtiment de chaque type.

Puis, on prend les cartes des bâtiments spéciaux, qu’on mélange, afin d’en révéler autant que le nombre de joueurs en ajoutant 2. Encore une fois, à 2 joueurs, on révélera 4 cartes « bâtiments spéciaux ». D’ailleurs, vous avez ici des bâtiments spéciaux orientés pour des règles de jeu familial et d’autres, pour les règles plus expertes. Bon, vous verrez qu’entre le mode « familial » et « expert », il n’y a que très peu de différences. Et pour terminer la mise en place, chaque joueur reçoit 2 pièces, une carte « Happy Market » côté blanc en mode familial ou une carte « Happy Market » côté coloré, en sélectionnant celle que l’on veut en commençant par le dernier joueur (donc celui qui jouera en dernier). Et la mise en place est terminée, on peut commencer à jouer.

Les phases de jeu

Première phase de jeu, l’ensemble des joueurs reçoivent les revenus de leurs bâtiments. Les revenus sont indiqués par un symbole d’une pièce avec une flèche vers le bas. Chaque joueur reçoit donc 1 pièce au premier tour grâce à leur Happy Market. Puis, on passe à la phase d’action. Chaque joueur, chacun à leur tour, vont pouvoir dans un premier temps, défausser une seule carte bâtiment sur la zone centrale, puis compléter jusqu’à trois cartes, la zone centrale, une par une, parmi les trois pioches « bâtiment ».

Et pour finir, le joueur doit choisir entre, acheter une carte « Bâtiment » révélée, en payant son coût de construction, soit acheter une carte « habitation » présente dans la zone, soit ne rien acheter et gagner une pièce en échange. À savoir que la construction du bâtiment occupe une place sur les 10 maximum possibles dans chaque ville. La carte « Happy Market » occupe déjà une place.

Et si jamais, lorsque vous construisez un bâtiment, vous respecter les pré-requis d’un bâtiment spécial, vous pouvez le construire directement, en récupérant la carte de la zone centrale et en la plaçant dans votre ville. Elle occupe donc une place sur les 10 possibles. Chaque joueur ne peut prendre qu’une seule carte « bâtiment spécial » dans sa ville et on ne peut pas avoir deux cartes identiques dans sa ville.

Fin de partie

Dès qu’un joueur construit son dixième bâtiment (ou habitation), la partie prend fin en finissant tout de même le tour de table. Puis on compte les points. Il faut compter le nombre de coeur dans votre ville (et parfois en retirer selon vos cartes) et multiplier ce nombre à celui qui représente le nombre d’habitants que vous avez. Celui qui obtient le plus gros score remporte la partie. En cas d’égalité, l’argent restant départagera chaque joueur. Et vous savez à présent tout sur les règles du jeu Happy City !

Rendre une ville joyeuse et agréable, ce n’est pas donné à tous le monde ! Il suffit de jouer à Sim City pour le savoir. Mais dans Happy City, est-ce plus simple, plus amusant ? C’est ce que nous allons voir à présent ! Face et moi-même avons construit quelques villes et maintenant, on vous livre notre verdict !

Nous allons être francs, nous n’avons pas accroché à Happy City ! J’avais un petit doute à son sujet et je dois dire que celui-ci s’est confirmé lors de notre première partie. Happy City est mignon, facile à prendre en main, amusant pour les plus petits, mais pour nous, l’expérience n’a pas fonctionné. On avait l’impression de tourner en rond, de faire la même chose du début à la fin du jeu, sans vraiment d’évolution, de grosses stratégies avec une finalité de la partie prévisible. Non, Happy City n’est pas vraiment notre tasse de thé ! Il y a d’ailleurs de fortes chances que celui-ci ne ressorte pas de nos étagères.